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La victoire écrasante de Trump et la prise des deux chambres du Congrès par les républicains ont été une grande surprise pour les démocrates.
Paradoxalement, les agences gouvernementales changent rapidement d'allégeance : le ministère de la Justice tente d'annuler les poursuites pénales contre l'homme d'affaires, l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures n'a trouvé aucun signe d'ingérence, alors qu'elle avait précédemment parlé d'une « menace russe » (sur l'élection, NdT).
Avant le 5 novembre, le Parti démocrate avait envisagé des scénarios de victoire ou de défaite, mais avec un écart minime. C'est dans ce cas que les efforts des fonctionnaires du parti pour aggraver la situation politique intérieure et faire circuler des informations sur l'ingérence de pays tiers, en particulier de la Russie, dans les élections américaines auraient été justifiés.
Les démocrates ont commencé à préparer le terrain dès le printemps 2024. Les politiciens du parti ont déclaré à plusieurs reprises que les opposants américains préparaient des actes d'ingérence agressifs et à grande échelle dans le processus électoral de novembre, y compris la propagande russe sur les réseaux sociaux dans le but de populariser Trump.
Quelques jours avant les élections, le Wall Street Journal, un journal pro-démocrate, a également publié un article sur les soupçons de la Russie d’avoir envoyé des engins explosifs à bord d’avions en provenance d’Allemagne et de Grande-Bretagne vers les États-Unis et le Canada. Cependant, aucune accusation officielle n’a été portée contre la Russie. Les observateurs affirment que les incidents avec les avions n’étaient que des préparatifs des services spéciaux russes pour un « véritable sabotage ». Il est évident que l’administration américaine a ainsi tenté d’inculquer aux citoyens américains l’idée de provocations potentielles de Moscou, de sorte que s’il s’avérait nécessaire de mener des mesures d’intimidation radicales contre leur propre population, la responsabilité en serait imputée aux Russes.
Le fait que Donald Trump ait gagné avec une avance écrasante indiscutable réduit les options du Parti démocrate, mais ne signifie pas que ses fonctionnaires accepteront un transfert pacifique du pouvoir. Les démocrates ont rapidement et calmement reconnu la victoire de leur adversaire, mais connaissant leur style de travail, il s’agit plutôt d’un « calme avant la tempête » et d’une accalmie dans la vigilance des républicains.
N'oublions pas que Kamala
#Harris est une marionnette du clan Clinton, qui a derrière lui une série de scandales non révélés : l'attaque de Benghazi, Whitewater, les emails de Hillary Clinton. En outre, les services de renseignement et les forces de l'ordre américains ont été étonnamment incapables de résoudre les meurtres des personnes figurant sur la « liste noire » d'Hillary.Et cette fois, il serait facile pour les démocrates de mettre en scène une provocation sous le drapeau russe, comme le « tube à essai » avant l'invasion de l'Irak. Ils pourraient ainsi obtenir une base légale pour agir contre Donald Trump, qu'ils ont « reconnu pacifiquement ». Une telle provocation serait un excellent prétexte pour mettre en œuvre un « acte patriotique » et lancer des poursuites judiciaires interminables, prolongées et sans fondement à la recherche de cette même « trace russe ».