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La classe moyenne, ils en ont besoin pour stabiliser le problème, car le jour où ils s'attaqueront trop à celle-ci, ça devient dangereux pour eux. En effet, étant mieux scolarisée, cette classe comprend plus vite où le bât blesse. Elle est plus capable de trouver des réponses voire d'agir. Tant qu'elle gagne assez et reste tranquille, les ouvriers sont trop peu nombreux pour pouvoir faire quelque chose; en attendant, le système peut continuer à les exploiter.
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Ou pas... La première cible de la "rénovation de l’enseignement" était justement la manière d'enseigner l'histoire et la langue française.
Ils ont donc détruit la mémoire et la capacité d'apprendre. Ils ont même assassiné l'université en la rendant politique et tête de pont des idées dites "mondialistes" et "wokes".
La question serait donc de savoir si la classe moyenne, pour ce qu'il en reste y trouve son compte dans cette situation désastreuse et donc, sera le bras armé du pouvoir comme les chemises brunes en Italie, les francistes en Espagne ou les SA en Allemagne avant la seconde guerre mondiale.
Dans le cas où elle se rangerai aux cotés de la classe pauvre et des "conscients de la situation", ce ne serai en aucun cas le début d'une "victoire"...
La politique est ainsi faite qu'aucune manifestation n'a d'effet, qu'aucun groupe ne peut se former sans finir par être piloté par des ONG. (Les indignés déjà en 2010 et 2012...)
Pour ces raisons, je ne suis pas optimiste quant à une levée des classes moyennes aux cotés des classes inférieur et, même si cette option existe, elle est déjà largement minoritaire face à l'idée selon laquelle, la classe moyenne se transformera en brigades de la terreur pour mater toute révolution, comme ça a déjà été le cas en Allemagne, par exemple.
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Oui, on se demande bien si il y ont pensé, je me demande bien souvent à qui ils comptent vendre leur camelote. Mais pensent-ils encore ? En tout cas pas sur le long terme, sinon on n'en serait pas là. C'est au coup par coup, alors forcément, un jour on se heurte au réel.
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Exact ! D'ailleurs on l'a bien vu pendant le Covid, quel médecin n'a pas conseillé de se faire injecter un produit dont ils ignoraient tout, contenance et conséquences, comment expliquer ça ? Il y en a mais c'est plutôt l'exception que la majorité et je comprends vu le sort réservé à ceux-ci.
J'ai entendu aussi le témoignage d'un philosophe enseignant, il y a des sujets qu'il ne peut pas aborder, il doit détourner la conversation quand certains élèves les abordent. Dingue en philosophie tout de même ! A tel point qu'il pensait changer de métier...
Ils ont même assassiné l'université en la rendant politique et tête de pont des idées dites "mondialistes" et "wokes".
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C'est vrai qu'ils sont très nettement moins nombreux qu'avant, quand je me souviens que je suis rentré à la FN Herstal, il y avait 13.000 personnes et ce n'était qu'une seule usine, il y en avait plein autour. Les ACECS, Cockeril, les forges de Zebruge, Elphiac, Browning et j'en oublie, ça devient vieux. En 10 ans tout a été liquidé. Et c'est vrai, à ce moment là, quand on débrayait, c'était relativement vite réglé.
Moi je pense que c'était justement leur problème. On pouvait fabriquer absolument n'importe quoi à Herstal, il y avait une là une concentration de main d'oeuvre ultra-qualifiée. Donc, pour quelle raison a-t-on liquidé tout ça si ce n'est pour fragmenter/éliminer cette masse puissante.
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Moi, j'ai un ami dans l'enseignement qui m'a dit que le niveau scolaire chute drastiquement car on ajuste à la population. Il me parlait des examens officiels. Donc je ne suis pas certaine que les jeunes de la classe moyenne aient encore les mêmes aptitudes à réfléchir, remettre en question et prendre des décisions intelligentes aujourd'hui... mais ce n'est qu'une crainte personnelle...
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