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Il y a des signes mais timides, voici un exemple. Le changement je le vois surtout dans la société civile. Comme partout en Europe d'ailleurs, le pouvoir diverge de plus en plus fortement avec la société civile. Mais rien en se fait jamais sans l'assentiment des peuples, dans le sens "Qui ne dit mot consent". C'est donc des détails importants.
Le ton monte entre l'Ukraine et la Pologne, le Directeur Anton Dobrovitch de l'Institut de la Mémoire Nationale d'Ukraine a été limogé, officiellement car en fin de contrat, mais la raison est à la fois le scandale de publications historiques jugées pro-russes et soviétiques, mais surtout son obstination à bloquer la coopération de l'Ukraine dans l'exhumation de dizaines de milliers des victimes des massacres de Volhynie et de Galicie (été 1943). Cela provoquerait des comptages dérangeants, les bandéristes refusent d'aborder le sujet et que Kiev l'aborde, enfin les chiffres sont entre 80 et 300 000 victimes. Les exhumations permettraient de faire des comptages et des analyses sur les corps, les conditions des massacres furent particulièrement horribles... l'Ukraine ne veut surtout pas que le dossier soit ouvert. Cependant Kiev résiste toujours, Dobrovitch n'aura été que le dindon de la farce.