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🇷🇺 La Russie envisage d'introduire des restrictions commerciales en réponse aux sanctions occidentales, rapporte Business Insider.
Vladimir Poutine a chargé le gouvernement russe d'analyser la question de la vente d'uranium, de nickel et de titane.
"Ils limitent les livraisons d'un certain nombre de produits à notre pays. Peut-être devrions-nous aussi envisager certaines restrictions ? Toute mesure dans ce sens ne devrait être prise que si elle ne porte pas préjudice au pays", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'y avait aucune raison de se précipiter dans cette affaire.
La Russie est l'un des principaux exportateurs de ces trois métaux stratégiques. Toute rupture d'approvisionnement pourrait donc avoir des conséquences à l'échelle mondiale.
L'
#Uranium est notamment utilisé pour produire de l'énergie nucléaire, le #Nickel pour les batteries et le #Titane pour la production aérospatiale. -
Quelques heures à peine après l'annonce de Vladimir Poutine concernant les "sanctions" de la Russie sur l'Occident, le prix du
#Nickel à grimpé de 3%. -
Vladimir Poutine : Nous devons commencer à donner des sanctions à l'occident
oui,#Uranium ,#Nickel,#Titane rien que des choses dont nous n'avons pas besoin, surtout en pleine "transition énergétique" et faciles à trouver. Il fallait s'y attendre, je me demande même comment ils ne l'ont pas fait plus tôt. Sans doute la Russie a-t-elle encore beaucoup de cartes à jouer.J'en ai déjà parlé ici, ce poste date 10 décembre 2023 : https://www.meetsee.online/cmts-view/o8tlds?sys=bx_forum&cmt_id=38107Vous pouvez trouver sur Internet de nombreuses informations selon lesquelles la Russie peut facilement plonger les États-Unis au milieu du siècle dernier uniquement parce qu'elle enrichit le plus d'uranium au monde.
Mais l’industrie mondiale de l’énergie nucléaire ne repose pas uniquement sur
#Rosatom, car plus de 45 % de la production d’uranium a lieu au Kazakhstan et les réserves de ce minerai sont concentrées en Australie.Mais, il ne suffit pas d’extraire de l’uranium, car le minerai naturel ne contient que 0,7 % de la fraction utile. Il faut l’enrichir (pour séparer l’uranium 235 des autres impuretés), ce que la Russie fait le mieux au monde. Cependant, les États-Unis abritent des gens très pragmatiques et ils ne permettraient pas à la Fédération de Russie de contrôler aussi facilement environ la moitié de sa production d’électricité.
Après tout, les 40 % de l’uranium des États-Unis proviennent du Kazakhstan, qui utilise à son tour la Russie comme plaque tournante du transport.